La quantité effective de chaleur ou d'électricité générée par une centrale fonctionnant sur le principe de la combustion de biomasse dépend certes de la technologie retenue (rendement, débit minimal et maximal en combustible, etc.) et des conditions d'exploitation (débit en combustible, taux de disponibilité, arrêts, opérations de maintenance, etc.), mais plus simplement des caractéristiques physico-chimiques du combustible consommé.
Les principales caractéristiques sont :
Dans le cadre de l'évaluation du potentiel énergétique d'un combustible, et en première approche, la puissance électrique d'une centrale de production d'électricité ou la puissance thermique d'une chaudière fonctionnant à partir de la biomasse peut s'écrire :
Cette formule reflète les principaux facteurs ayant un impact sur la puissance électrique ou thermique :
Ces caractéristiques dépendent bien évidemment des conditions de température et de pression, mais également des autres caractéristiques physico-chimiques, comme le taux d'humidité.
Les caractéristiques physico-chimiques sont des propriétés intrinsèques du combustible.
La nature du combustible (bois par exemple), n'est pas la seule à intervenir. On observe une grande variation des propriétés en fonction du taux d'humidité, du taux de cendres, de l'essence, de la granulométrie, etc. Certains modèles et base de données fournissent des propriétés statistiques moyennes, qui sont utiles si on ne dispose pas d'échantillon.
Pour un échantillon de bois donné, en revanche, ces caractéristiques peuvent être testées, déterminées et certifiées par de tests en laboratoire d'analyse. Ces tests sont soumis à des normes et des procédures précises, définies par la règlementation ou par la profession, notamment sous l'impulsion de l'ADEME, qu'il convient de respecter.
Ainsi, à titre d'exemple, le PCI peut être déterminé par calcul théorique, par lecture directe sur un abaque ou par combustion dans une bombe calorimétrique.
Zelya Energy vous accompagne pour faire valider et certifier les caractéristiques physico-chimiques de votre biomasse et estimer le productible d'une centrale ou chaudière.
Le Plan d'Approvisionnement Territorial (PAT) pour le bois-énergie consiste à mettre en place, optimiser et sécuriser l'approvisionnement en bois-énergie.
Le PAT un outil stratégique et opérationnel d'aide à la décision pour les élus locaux et les maîtres d'ouvrage ou exploitant de centrales de production d'électricité et/ou de chaleur fonctionnant exclusivement ou partiellement à partir de bois-énergie.
Il permet de mieux connaître l'équilibre aujourd'hui et demain de la ressource - quantité disponible (forêt, industries de première et seconde transformation) et quantité nécessaire (industriels, chaufferies collectives, production d'électricité et cogénération, biocarburant) -, d'identifier la possibilité et l'opportunité de développer une filière du bois-énergie, de mettre en place l'organisation et les outils nécessaires à la cohérence entre filières et à la sécurisation de long terme des approvisionnements, d'identifier les leviers et l'impact d'une action publique éventuelle.
Mené à l'échelle d'un territoire pertinent qui peut déborder le territoire de compétence (pays, parcs naturels régionaux, communautés de communes, communautés d'agglomération, etc.), il est évolutif et actualisable. La mise en place du PAT s'inscrit dans une optique de valorisation des potentiels énergétiques locaux, selon une logique de cohérence territoriale (politique agricole, politique d'aménagement du territoire, politique fiscale, politique économique, d'industrialisation et d'emploi, etc.). Enfin, le PAT doit être élaboré en concertation avec les acteurs locaux de la filière bois pour lui donner toute sa légitimité.
Pour les élus, le PAT permet d'atteindre de nombreux objectifs :
Le PAT donne une assise et une légitimité pour bâtir une véritable stratégie cohérente sur le long terme et mettre en œuvre des actions opérationnelles à court et moyen termes.
Il permet également de servir de point d'appui pour :
Pour les développeurs de projets de centrales ou chaufferies, le PAT permet de valider la qualité et la sécurisation de l'approvisionnement, de quantifier le coût de la ressource et d'identifier des fournisseurs vers lesquels engager des négociations d'approvisionnement.
L'arrêté du 10 août 2012, qui est entré en vigueur le 6 septembre 2012, est venu préciser la liste et le niveau d'investissements permettant à une installation régie par un contrat H-97 de bénéficier, dans les mêmes conditions, d'un nouveau contrat d'obligation d'achat, conformément à l'article L. 314-2 du code de l'énergie.
Cet arrêté subordonne le bénéfice d'un nouveau contrat d'obligation d'achat H07 (après expiration du contrat H97) à un certain niveau d'investissement de rénovation, parmi les investissements dont il fixe limitativement la liste.
Si votre installation et vos investissements sont éligibles, vous devez procéder à l'élaboration d'un programmen d'investissement, à l'obtention d'un certificat d'obligation d'achat et à la signature d'une contrat d'obligation d'achat H07.
Le cumul des investissements sur une période continue de 8 ans est d'au moins :
Le cumul des investissements engagés à l'issue des quatre premières années de la période de huit ans doit au moins atteindre 60% des valeurs ci-dessus.
A compter du 1er janvier 2013, ces valeurs sont indexées annuellement au 1er janvier par application d'un coefficient K'.
La période de huit ans débute au plus tard à l'échéance du contrat H97.
Le montant des investissements pris en compte peut intégrer le montant des investissements dont la réalisation a effectivement débuté mais n'est pas encore achevée à la date d'échéance du contrat actuel.
Parmi les investissements, il est possible d'inclure notamment les études techniques et montage du dossier, les frais d'étude avec dossier d'autorisation. En outre, l'arrêté énumère précisément la liste des ouvrages de génie civil, des organes principaux, de la turbine, du générateur, de la régulation et des autres organes électriques éligibles.
Zelya Energy vous accompagne pour:
Le Commissariat général au Développement durable a publié dans son n°348 de ses "Chiffres et Statistiques", les données sur le parc solaire photovoltaïque français au 30 juin 2012, clôturant le second trimestre 2012.
Cette note met en évidence une augmentation de la capacité installée et raccordée, marquée par l'arrivée de grandes installations d'une puissance supérieure à 5 MW, mais avec un fléchissement par rapport au semestre de l'année précédente.
Le Commissariat général au Développement durable a publié dans son n°348 de ses "Chiffres et Statistiques", les données sur le parc éolien terrestre français au 30 juin 2012, clôturant le second trimestre 2012.
Cette note met en évidence un net ralentissement de la capacité installée et raccordée non seulement par rapport aux deux derniers trimestres, mais également par rapport au même semestre des trois dernières années.
Cependant, "à fin juin 2012, les projets entrés en file d'attente repartent en très forte hausse".
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